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samedi 6 janvier 2018

Désirer, est- ce aimer ?


Belle année à vous et qu'elle soit toop toop




A partir de 10 min:

18 commentaires:

  1. Quelle question, le jour où on tire les rois.

    Et moi je me questionne aussi. Il m'a dit qu'il aime mon visage et ma peau, qu'il n'a pas envie de me perdre. Mais Il n'est pas mon mari... et je n'arrive pas à me partager.

    Quoiqu'il en soit très bonne année 2018 !

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    1. Il n'y a pas qu'une fève dans les galettes,non?
      ^-^

      Merci pour tes voeux

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    2. le risque étant de croire qu'on aime parce qu'on désire, non?

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  2. Élever sa conscience ou lever son verre, le choix est parfois difficile... mais je crois que je vais plutôt commencer par lever mon verre à cette année qui ne peut être sans amour ni désir. :-)

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    1. lever son verre pour élever sa conscience. Pour la question, je me suis inscrite à des conférences( qui ont lieu à Paris tiens!) et je les suis à distance . Réponse dans quelques jours si j'ai bien tout compris . Mais à vu de nez, je dirais les 2 mon capitaine.
      Soyons généreux avec nous même ^-^

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    2. Le concept de l'amour ou son héritage du moins, je crois qu'on le détient du moyen-âge, propagé par une nouvelle littérature entre autres, par les troubadours aussi ^^(et pas des films disney, aheum, comme il m'arrive de le lire). Il vient, et on lui attribuera ce nom bien plus tard (je crois ?), de l'amour courtois. Un amour pas forcement platonique comme on l'entend de cette expression maintenant mais un long chemin initiatique vers le désir. Il y a vraiment quelque chose à méditer sur cette forme d'amour sublimé, majoritairement hors mariage d’ailleurs, quelque chose qui a une certaine envergure par rapport à l'amour-sirop ou au désir-sirop -ceci est un avis hautement subjectif de ma part par contre- qu'on nous balance en nous disant "ça", c'est de l'amour/du désir, en ayant remplacé des concepts complexes par une vision édulcorée. L'amour ne demande plus autant d'exigence personnelle, nous avons gardé certains symboles de sa représentation mais pas forcement sa profondeur.

      Philosophiquement, ce sont deux concepts bien distincts mais sociologiquement ? Autant le mariage n'était pas une affaire d'amour au moyen-âge, même s'il est arrivé que ce soit le cas, mais l'amour était une affaire de désir, que ce désir charnel se concrétise ou pas parce qu'il y avait avant tout la notion d'amour spirituel, un désir de communion... et puis parce que c'était un peu compliqué au moyen-age hein, aussi. Il faut imaginer l'amour comme une contre culture de l'époque (comme a pu l'être, j'sais pas moi... le mouvement punk ou hippie tiens) en rupture avec l'ordre social (principalement la religion). Il faut rappeler que le désir était immoral et le côté charnel énormément codifié, (il y avait un calendrier de l'amour, un peu comme un calendrier des taches à faire selon la saison :-))

      Le triangle de Sternberg (tu en as peut-être déjà entendu parler) indique qu'on ne peut parler d'amour accompli sans désir, ce qui nous catapulte à nouveau (du moins dans une certaine mesure je trouve... mais je dis aussi des conneries) vers le fin'amor (fin'amor="amour parfait", qui deviendra donc l'amour courtois ou encore l’ancêtre de ce qu'on appelle l'amour romantique today). La passion est donc une des 3 composantes (avec l'intimité et l'engagement qui sont les deux autres entités du modèle de Sternberg). Si l'une des composantes n'est pas présente alors on ne peut définir le sentiment que l'on éprouve comme étant un amour accompli. Ce qui donne tout de même 7 combinaisons possibles qui définissent les relations que nous pouvons avoir.

      Je ne sais pas si la question, "Désirer, est-ce aimer ?" mérite un oui ou un non, ça dépendra toujours de l'angle sous lequel on se place, voire d'une culture et de l'héritage de cette dernière mais le fait d'avoir sa propre réponse au regard de son parcours apporte quelques informations sur soi même. Tu es certainement beaucoup plus calée que moi sur le côté scientifique de cette affaire (:-)) mais il me semble bien que dans l'un des cas comme dans l'autre, c'est la même hormone qui est stimulée ?

      L'autre jour -et ça n'a presque rien à voir- je me disais qu'on sacralisait beaucoup l'amour (comme on sacralise beaucoup l'enfance d'ailleurs, y'a des sujets comme ça...) mais c'est presque surréaliste qu'on est donné une image très conventionnel à l'amour alors qu'aimer, par essence, n'était pas une convention.

      (J'ai un peu lâché mon verre mais je vais le reprendre. ;-))

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    3. ait donné*, conventionnelle* (je m'étouffe)

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    4. c'est toujours intéressant de prendre de la hauteur et de quitter notre époque contemporaine .On a tellement souvent cette tentation de croire que nous sommes dans le juste et le définitif. Aimer ( et la définition qu'on lui colle) aujourd'hui est déjà différent qu'aimer dans les années 50,le 19 eme siècle et les siècles précédents. et encore une fois tu as bien raison de parler des différentes cultures.
      Bref un bon "recadrage" à la Rose. Merci pour ça :)
      et j'aimerais bien lever des verres avec toi pour t'écouter sur le sujet.
      Pour les hormones, le désir et l'amour sont liés en tout cas à l'attachement, au lien à l'autre. et les deux ne sont pas spontanés et se "travaillent". pas très joli comme expression mais je ne trouve pas un autre terme là à l'heure de mon goûter :p

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    5. rho, horrible, ce n'est pas du tout pour recadrer quoi ou qui que ce soit.

      Paris, c'est fini et dire que c'était la ville de [pas] mon premier amour... mais plus bas, y'a moyen. :-) Et pour m'écouter, non, c'te pression. O_o

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    6. Triple salto de rho. J'ai mis entre guillemet car ce n'était pas le terme adéquat mais devant ma tartine je ne trouvais pas. Mise en perspective est plus juste.

      Je suis la semaine prochaine à la fac au cas où.
      Je vais mettre la conférence sur ce billet.elle était hier soir mais je n'ai pas pu l'écouter avant .

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  3. Non mais quand les deux s'additionnent, c'est drôlement chouette !
    Voilà, j'ai rendu ma copie. :)
    Bizz Dita !

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    1. Merci Emma, je te mets un point vert pour ta copie.
      biz du pays blanc-igloo

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  4. Bah moi je dis... Non, désirer ce n'est pas aimer. Sinon on parlerait de synonyme ;)
    Ou encore on ne parlerait de "baisse de désir" (libido quand tu nous joue des tours!).

    Néanmoins, il arrive quelquefois (par pudeur?) que certaines personnes parlent de "désir" pour exprimer le fait d'aimer (C'est moins engageant! des fois que tu lâches un "je t'aime" en plein orgasme et que tu te retrouves devant le maire! :)). Ceci dit c'est quoi aimer? :-/

    En attendant, mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année!

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    1. c'est en tout cas deux choses qui ont des circuits complexes d'où peut être le fait qu'on puisse les mélanger dans nos têtes. Quand je jouis j'ai souvent envie de crier je t'aime pour dire j'aime ce que tu me donnes là et maintenant.
      L'amour construit, profond se tisse peut être différemment. et puis comme souvent c'est une histoire de définition :)
      finalement on dit la même chose toi et moi ;)

      Meilleurs voeux 2018

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  5. Bonne année Dita, pleine de désir et d'amour :-D
    Bisous

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  6. oh ça me fait plaisir.
    Belle année à toi , je te souhaite à toi également encorder les deux ;)
    bisous

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  7. Aimer, c'est revenir aussi, non ? ;)
    Gros bisous Dita

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    1. hé bonjour Philo!
      :)
      bon retour. tu écris? je file voiiiiiiiiir

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