Elle m'a dit que de toute façon le désir est variable . Peu importe les années , l'âge , le sexe, la saison ou le partenaire .
Ces vagues d'envie qui ne tombent pas toujours au bon moment . C'est ça une question d'alignement qui ne se fait pas toujours comme on le veut .
Une chose est sûre, cependant , c'est qu'une fois en situation je suis lancée, pleinement réceptive, présente et généreuse . C'est l'avant que je trouve compliqué.
Je me visualise dans mon désir ouverte, les cuisses , les bras, l'esprit, prête à accueillir.
Fut une époque où je m'écriais : "mon Dieu ! Je n'ai pas baisé depuis trois jours !!!" (j'aurais pu privilégier "mon chat !" comme interjection mais j'utilise plus assurément l'expression consacrée, je suis d'un traditionalisme assomant) et ces 72h sans disperser mes charmants phéromones (je les imagine pour le moins charmants mais j'admets que le terme "puissant" serait plus adapté à mon estime personnelle) sur le corps d'autrui me semblait soudainement tragique, un sombre présage... Il me fallait réactiver et assouvir mon désir perpétuellement. Principalement parce que le désir est [aussi mais pas que] une grande source de satisfaction personnelle (avouons-le, il est un domaine où l'on se sent puissant très facilement alors qu'avant d'arriver à ce sentiment dans un autre domaine, faut vraiment donner du sien comme jamais et, le pire, c'est que cela ne fonctionne pas toujours...).
RépondreSupprimerAujourd'hui, je me dis plutôt que c'est ok de ne pas se sentir puissante et je ne me sens plus sous dépendance de désir de l'autre... moi aussi j'ai mes moments, un emploi du temps, une vie, des besoins différents. C'est ok les moments où je ne désire pas/plus, ça me rend moins éclatante au yeux de l'autre très certainement, mais je ne crois pas pour autant avoir moins d'attrait ou d'éclat intérieur. C'est un schéma à déconstruire.
Je comptais faire un commentaire encore plus long mais j'ai factuellement sept minutes pour me doucher, m'habiller et je vais surement me coiffer en courant dans la rue...
Bon week end !
Très intéressant cette notion de puissance et d'éclat à déconstruire.
SupprimerOn en revient quand même souvent à la notion de temps et de place.
Faut que je réfléchisse la dessus :)
Le WE a été trop intense
On a pas toujours la place [mentale] de recevoir ce qu'on souhaite, aussi.
SupprimerSans offense, je doute que tes phéromones soient puissants, Sorcière.
RépondreSupprimerMais puissantes, certainement.
#GrammarYouKnowWhat
Je ne suis pas un anonyme, je suis un homme libbbbbrrrrre !
RépondreSupprimerOui, hé bien, cher Patrick McGoohan, si un jour je te phéromone sévère, je doute que ce soit ma grammaire que tu relèves en premier...
SupprimerEt puis arrêtez de me foutre tous la pression pour être parfaite alors que je le suis déjà !!!
(la modestie m'étouffe comme tu peux le constater, je me sens puissante, ma dernière dépose de phéromones remonte à moins de trois jours !)
Je relève le gant !
RépondreSupprimerSorcière à la capacité de lancer des phéromones sans même toucher autrui. Une vraie sorcière.
RépondreSupprimerJe relève le gant aussi...
Carrément deux gants pour moi. Pompelup.
RépondreSupprimerJ'ai tendance à m'aventurer dans des interprétations farfelues mais ce n'est pas plutôt ma jupe que vous souhaitez relever...
Remarquez, deux gants, ça fait une paire, c'est chouette, ça tient chaud.
Il n'y a franchement rien d'intéressant chez moi, si vous saviez.
Pire, je suis une tannée. Irrécupérable.
Et quasi à la retraite.
Aujourd'hui, je me nourris de poésie et de... bon, de poésie grosso modo.
Je délivre mes phéromones là où je me sens bien. Ici, c'est contre Dita que je me frotte -si Dita me pardonne cette impétueuse formulation- puisque c'est le blog de Dita.
Mais je vous embrasse et fuis, telle une petite fleur (que je suis, si, si) effrayée par autant de testostérone soudain et imméritée à mon égard.
(attention, il y a un piège grammatical dans mon commentaire)
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