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dimanche 4 février 2024

Fuckzone

 La fuckzone est être réduite à une fonction sexuelle. Un homme me parlera ou jugera intéressant de créer du lien si il sait qu'il y aura un espoir d'avoir un acte sexuel. 

J'ai du mal à avoir une amitié masculine.  Je me suis souvent dit que cette possibilité sexuelle polluait forcément la relation. Il y a toujours ce flou qui plane. 

Extrait de " ils abusent grave " d' Errel Hannah et Fred Cham : 

En fait , être dans la fuckzone cest par exemple : 

- quand un homme sort brutalement de ta vie a partir du moment où il a trouvé une chérie.

- quand un homme n'accorde de l'importance qu'aux rapports sexuels et à rien d'autre dans la relation. 

- quand tu découvres que celui que tu considérais comme un ami était gentil juste pour coucher avec toi. 

- quand un collègue ne t'accorde de la valeur professionnelle qu'à condition que tu laisses planer une ambiguïté sexuelle. 

- quand un ami profite d'une vulnérabilité ( rupture, dispute avec ton amoureux  , deuil) pour tenter sa chance .

....bref, c'est être réduite a sa fonction sexuelle . 



4 commentaires:

  1. Il y a un gène de niquer quelque part... pour reprendre une phrase de Rochefort dans "Les Grands Ducs". :-)  
    J'aimais bien le jeu de Rochefort tiens, sa poésie, son air malicieux. 
    J'ai voulu relire la bd en lisant ton post, mais je ne l'ai pas retrouvé pour l'instant. Faut que je fasse quelque chose, je suis entourée de plaids, de livres et de mugs de thé (ça aussi : un jour j'y pense et puis j'oublie).
    Bon, tu sais ce que j'en pense de toute façon.
    Alors je vais plutôt te raconter une histoire.
    Le premier jour où j'ai rencontré mon mec, qui n'était pas encore mon mec, il m'a offert un livre (le p'tit rusé), qui était censé me parler, que je n'ai jamais lu parce que j'avais bien trop peur qu'il se trompe, d'avoir à lui dire qu'il m'avait plu alors que non (très-très grande trahison) ou pire... qu'il ne se trompe pas, ce qui m'aurait poussée à lui donner une place dans mon esprit que je ne souhaitais pas lui donner à l'époque. J'ai toujours été bien trop sensible à certaines choses, ce qui m'incite à voir des jolies choses chez des personnes qui n'ont pas à t'en offrir.
    Je l'ai encore ce livre et je ne l'ai pas lu. Pourtant, je me bouffe à peu près tout et n'importe quoi du moment qu'on me l'a offert et/ou conseillé. 
    Et le faire m'a dévorée pendant des semaines. 
    J'en ai fait une sorte d'objet symbolique en me disant que je le lirais quand on ne se verrait plus, que ce serait le point final, mon joli point final à moi si tu préfères.
    J'aime symboliser les choses et les moments.
    Et, bon, ça ne s'est jamais terminé. 
    Aujourd'hui, je sais qu'il n'a pas des goûts de merde et qu'il est fin dans ses perceptions, je suis évidemment rassurée parce que c'est très peu commode de voir un type avec qui on ne peut pas partager ce qui nous anime et qui s'anime sur des choses qui nous sont vides de sens (quand on le voit s'animer sur autre chose que sur ton cul, évidemment). C'est tragique, deux êtres dont l'esprit n'arrivent pas à s'enlacer mais dont les corps s'entendent, bien plus tragique que le contraire et bien plus que l'histoire de Roméo et Juliette (si, je l'affirme).
    C'est un vivier relationnel incroyable que de considérer et d'être considéré comme sujet et puis ça change aussi, surtout... parce que tu es considérée comme objet à partir du moment où tu commences à avoir un semblant de formes, ce n'est pas très original au bout d'un certain âge et d'un certain bagage.
    Et comme toutes mes histoires sont trop longues (moi aussi, je n'étonne plus guère sur ce point et ne suis pas très originale !), je n'indiquerai pas de morale à cette histoire, la lectrice avertie saura avoir ses propres conclusions. 
    Ok-ok, c'est surtout que je suis très en retard !
    Bon dimanche !! :-*

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  2. Je termine maintenant que j'ai (presque) terminé ma journée et que je suis (presque) en vacances. :p
    "J'ai du mal à avoir une amitié masculine. Je me suis souvent dit que cette possibilité sexuelle polluait forcément la relation. Il y a toujours ce flou qui plane."
    J'ai mis plus de 25 ans à me le dire, et encore, j'en étais qu'au début à ce moment-là et c'est arrivé par différents paliers parce que je ne le ressentais pas ainsi de mon côté et je ne le ressens d'ailleurs toujours pas ainsi.
    Mais je ressens que ça pollue bien l'affaire, oui.
    De la primaire jusqu'aux études sup', j'ai eu un peu plus d'amis que d'amies, ça a changé quelques années après mes (premières) études sup'. Je n'ai jamais porté mon désir sur eux. Je n'ai jamais ressenti de flou de mon côté. Ou alors, j'en ai vraiment aucun souvenir. Sur des amis d'ami(e)s, sur des collègues, sur des clients (ah oui, sur des clients, ça, j'ai projeté sévère !), mais jamais sur quelqu'un avec qui j'avais noué une relation amicale.
    Sur des ex avec qui j'avais noué une relation amicale, ok, mais est-ce que ça compte vraiment ? C'est déjà arrivé alors parfois tu doutes, tu as envie de recommencer pour voir, tu as des choses qui te reviennent en tête. Tu as un coup de mou ou tu es juste dans le mood yolo. Bref, tu as envie et tu cèdes à cette facilité (après, c'est compliqué, mieux vaut ne pas faire ça).
    Toi, c'était peut-être le contraire ? J'imagine que la façon dont s'articule les rapports et la facilité qu'on a avec l'un ou l'autre sexe dés le départ ou tout simplement le chemin de vie qu'on emprunte qui fait qu'on se retrouve majoritairement plus avec l'un ou l'autre sexe, ça joue aussi sur notre façon d'envisager les choses et les rapports.

    Maintenant, je vais finir ce qu'il faut que je finisse et après... je vais aller faire des hihi d'ado en répétant "j'suis en vacances !", "hey, je suis en vacaaaaances !!!" ;D
    J'ai toujours été une fille assez mature émotionnellement (euh ?).

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  3. De mon côté, ça vient de moi . Je l'envisage forcément . Bien sûr que je le garde pour moi mais c'est vrai que ça me traverse forcément.
    Je n'en suis pas fière :/
    Mais force est de constater que ça a toujours été le cas à travers toutes les années .
    Par contre une fois cette pensée ou fantasme évacué je reste dans la relation et je ne me désintéresse pas de la personne . Ce n'est donc pas une fuckzone et mon commentaire n'a pas de sens là ^^
    Bon mercredi :)

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    1. Mais il n'y a rien de condamnable à ça... c'est une chouette mécanique l'esprit !

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