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dimanche 21 novembre 2021

Fil à plomb

 A ses genoux, en position de prière, le cul dressé vers le ciel comme un haut sommet. Je ne fais pas un bruit , et apprécie ce silence . J'entends les coups de fil qu'il passe, sa sonnerie de téléphone pourri , le pied qui tressaute . Je ne suis qu'un cul à bonne hauteur. 

Une cordelette accrochée à un plug me relie à sa main . Il vérifie , comme avec un fil à plomb , ma verticalité. Et je suis droite à cet instant.




28 commentaires:

  1. De l'art d'être bien occupée...

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    1. C'est tout en art , être occupée réellement au lieu de ventiler de l'air comme la majorité du monde.
      ;)

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    2. "Ventiler de l'air.."


      c est totalement de cet ordre.. l'apparence et l illusion règne...

      "Comme la majorité du monde..."

      quelques uns, comme le disait un poète, ne roulent pas dans la bonne ornière...

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    3. A certains égards je ne roule pas forcément dans la bonne ornière...

      (même par rapport à la syntaxe.. n'était-ce-pas ' l'apparence et l'illusion règnent ?)..


      Évidemment, l'art est intéressant...

      ;-)


      quelle était la mienne ? de mauvaise ornière ?..

      sourire..

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    4. C'est plus l'orthographe qui pèche alors :p

      Oui Votre mauvais ornière !
      ( Au lieu de mettre des photos de profil qui ressemble à des doigts ensanglantés !)

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    5. Mea culpa.... ;-)


      cela dit l'image n évoque pas forcément pour moi des doigts ensanglantés

      (une nouvelle version du test de Rorschach ?)

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    6. Et cela vous inquiète-t-il ce que je vois ?
      Pas sûr que cela révèle une santé mentale au top ^^

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    7. "Et cela vous inquiète-t-il ce que je vois ?
      Pas sûr que cela révèle une santé mentale au top ^^ "

      pour qui donc ?.. sourire


      Après tout est relatif... nous sommes peut être déjà concernés par une ou plusieurs paraphilies...

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    8. Sûrement oui! Et sûrement vous ;)

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  2. A chacune sa façon de se recueillir... :-)

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  3. J'ai fredonné ce morceau all the day :
    https://www.youtube.com/watch?v=0FNUQTXEaK8

    On m'a mis un niveau à bulle une fois sur le dos, enfin sur le dos, en partie... jamais la bulle n'a été au milieu. Je suis un peu étonnée : soit ce niveau avait un problème, soit la personne était de mauvaise fois parce que j'ai vraiment donné du mien.
    Tu vois, quand j'écris ça, ça me parait presque ridicule et pas du tout érotique d'ailleurs, je me suis fait mettre un niveau à bulle sur le dos... n'importe quoi (et pourtant c'était canon comme moment, j'ai adoré ! ;-))

    Si Monsieur répond à sont tel pendant, j'ai une folle envie de le traiter de noms salissants.
    Je me rends compte que j'ai perdu pas mal patience en vieillissant ! 0_o.

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    1. Il est très cool ce morceau . J'adore

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    2. Oui, je fais des Aouuuuh Ouuuuh depuis deux jours ! ^^

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    3. N'aurais tu pas dans ton entourage un compagnon canin pour faire un duo avec toi ?
      ( Où est mon fusil ??)

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  4. Il était jaune ton niveau ?
    Je trouve ça top comme jeu! Parfois je me dis que j'aimerais trop être invité à des séances de jeu comme ça sauf.... Que je serais à mon avis trop dans le jeu en oubliant le côté érotique ^^ .je me vois m'appliquant a regarder la bulle du niveau bouger , partant complétement dans le niveau et cette bulle qui a du mal à se stabiliser . Nom de d'un caramel mi moi !!!
    Tellement dans le jeu que je serais capable de fermer le clapet à cet homme qui laisse son téléphone sonner et dérange la scéance. ( Il a aussi une sonnerie pourrie ce monsieur ?)

    J'ai moins le dos cambré depuis mon opération. Ça doit être plus facile pour moi.

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    1. Tu ne peux pas voir la bulle, à moins d'incarner la petite fille dans l'exorciste. :-)
      Non, c'était un truc en bois assez épais, ranger dans un joli étui. Il ne devait pas être récent... Finalement, le visuel fait aussi partie d'un cérémonial/d'une ambiance.

      Pour le reste, ce n'est qu'un objet utile à la cause dirais-je. C'est ce qu'il y a autour qui fait que voilà (suis-je claire ? ^^)

      De mon côté, c'est plutôt tout ou rien. En gros, si on a fait des efforts sur une "mise en scène" alors j'en fait aussi puisque je me sens désirée. Ce n'est pas tellement que j'en fais, c'est que je me fonds dans le truc. Je suis plus portée à me mettre dans ce rôle. Soit je suis une vraie branleuse, soit je prends à cœur le fait d'être une trèèèèèèèès bonne élève, mais parfois je suis tellement à l'ouest, je n'arrive plus à connecter. Je ne comprends pas ce que veut l'autre et l'autre croit que je me fous de lui je pense. Alors que pas du tout, je suis totalement perdue. ;D

      Après, quand l'autre te laisse tout gérer, je n'en ai pas envie. Je n'ai pas l'attention particulière que je recherche très certainement dans ces rapports et ne suis pas des masses motivée à être dans une forme de soumission, cela n'a pas de sens.

      Il m'est arrivé plus d'une fois d'oublier de mettre mon tel sur silencieux aussi, mais je ne réponds jamais pendant. J'aime bien quand on me demande poliment si je veux répondre alors que, juste avant, le ton était totalement différent... et qu'évidement que non, je ne veux pas répondre !

      Je sais me courber en sens inverse tout de même. C'est un menteur.
      (mentor/menteur ;-))

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  5. Je me voyais observer le niveau sur un autre dos que le mien!!!

    Par contre le côté , je comprends pas toujours la consigne , je connais !!! ^^
    Mais où est ce p.... D'angle à 90 ° de canapé en prenant l'aile ouest de la maison et en tournant le pied gauche de tel sorte qu'il soit aligné avec mon métatarse de l'annulaire droit 0-°

    La question est : ta sonnerie de téléphone met elle une ambiance sensuelle , érotico boudoir ou twist à Saint Tropez ?
    Rire

    ( Je me marre toute seule là en imaginant les différentes variantes de sonnerie^^ )

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    1. Non mais… sans vouloir foutre mon doigt n’importe où… pourquoi tu te mets en poste d’observatrice… je te jure, tu me tues de te mettre à l’écart assez systématiquement, comme si tu n’y avais pas le droit.
      Maintenant, j’enlève mon doigt ! ��

      Bein attends, les années 2010, l’époque où c’était ringard d’avoir une sonnerie et où tu mettais une musique attribuée pour tes contacts proches. Je te laisse imaginer le truc, j'en ai bien abusé. ​

      "Mais où est ce p.... D'angle à 90 ° de canapé en prenant l'aile ouest de la maison et en tournant le pied gauche de tel sorte qu'il soit aligné avec mon métatarse de l'annulaire droit "

      Uh uh. Même simple, viens à un moment où j'capte plus rien. Quand c'est vraiment très-très bon, je suis perdue... c'est le mot, perdue.
      Mais c'est une vraie recherche chez moi, comme du coton dans mon esprit. C'est comme être ivre ou assommée mais en plus doux, ne plus avoir aucune pensée... c'est une sorte de transe, elles peuvent être légères ou alors vraiment très profonde et je suis viscéralement accro à ce ressenti en plus... c'est le truc qui me fait "replonger" à chaque fois. :-)
      ​C'est comme accéder à une paix intérieure incroyable, une fois que tu as dépassé le stade de la peur d'y entrer, c'est comme sentir que tu es incroyablement fragile et malléable, mais en le vivant ultra sereinement parce que tu es débarrassée de tes expériences et de tes peurs d'adulte au fond... c'est une forme d'innocence soudaine qui apparait. En tout cas, je le vis ainsi.
      Bref, je suis en amour pour ce ressenti.

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    2. Et tu as l'impression que cette plongée change avec les expériences( et le temps ) ou c'est vraiment suivant le partenaire et l'ambiance ( et jeu) du moment ?
      La question que je me pose est : est ce qu'on peut plonger sciemment dans cet état ? Tu y arrives quand tu es seule ou il faut vraiment un partenaire ?
      Un peu comme certain font de l'auto hypnose.

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    3. Il faut que je rectifie . Le métatarse c'est à l'orteil. C'est le métacarpe au doigt !!!

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    4. C’est clair que l'effet n'apparait pas avec tous… mais tu dois ressentir un truc similaire, de te sentir 'partir', à ta façon du moins... non ?

      J’y arrive à distance oui.
      Où j’y arrive si je me plonge moi-même dans un état d’excitation [intense] mais il faut que je la porte sur quelqu’un cette excitation, la porter sur quelque chose ou une pratique ne [me] suffit pas. Il me faut un visage, une peau, une odeur ou une voix (les voix et moi ♥), un corps, une personnalité, une façon d’être et un fil conducteur surtout. Tout part généralementd'un tout petit élément et, souvent c'est en premier un sentiment de gêne qui apparait et qui m'enflamme, mais ça peut aussi être quelque chose d'extrêmement doux qui me fait glisser toute entière.

      Après, oui, tu peux te conditionner... j'ai l'impression qu'on peut se conditionner à tout tu sais, que l'esprit est fait pour se conditionner donc peut importe sur quoi. Y'a moyen.

      Et oui, ça a changé avec le temps, j’ai perdu confiance. Je ne me laisse pas aller aussi facilement parce que se mettre dans cet état, c’est se reposer entièrement sur l’autre. Tu n’as plus la capacité de faire attention à toi et l’autre ne l’a parfois pas non plus.

      Dans tous les cas, une fois que je suis dedans, je suis dedans... c'est le passage qui est parfois délicat. ;-)

      "Le métatarse c'est à l'orteil. C'est le métacarpe au doigt."

      Dire auriculaire plutôt que quinquin suffit largement à mon savoir personnel alors de là à employer métatarse (on dirait le nom d'une ancienne peuplade ^^), je te crois sur parole !

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    5. oui oui un truc similaire. Au départ y a toujours un peu une lutte intérieure ou un truc " trop facile de maitriser". et après... je sens vraiment la plongée comme si je quittais la pièce et que je perdais contrôle. c'est un peu angoissant et à la fois j'ai pas le choix. ça s'impose.
      ça m'est arrivé plein de fois de penser que je ne pourrais pas plonger aujourd'hui parce que non là c'est pas possible. d'un coup y a une main ( qui peut être une voix) qui m'entraine. Dans ces moments là je me sens presque un peu comme certaines personnes " psy". j'ai envie de me balancer d'avant en arrière en regardant les yeux au ciel
      j'ai des gestes plus primaires.
      Je sens qu'une partie de moi reste en lutte .
      après y a toujours une partie de moi hyper heureuse et pleine et l'autre qui me dit " mais comment c'est possible ce truc? " ça m'agace de ne pas comprendre et j'ai envie d'un cours qui rationnaliserait ça.
      je comprend qu'on puisse être accro. je crois que c'est le moment où je décroche le plus de la réalité . j'aime et j'aime pas décrocher de la réalité.

      c'est joli comme tu racontes .

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    6. Ah ah… oui, gestes primaires, surement !
      On m’a donné deux sons de cloche de mon côté, gestuelle animale/gestuelle enfantine, mais il me semble que c'est kif-kif aujourd’hui.

      Et oui, il y a un truc hyper flippant et qui le devient plus fortement avec le temps parce que tu te protèges plus au fond et que les rapports de dépendance... on a moins envie de ça en prenant de l'âge.

      Tu n’as jamais eu une sensation similaire dans d’autres domaines ?

      Je me la procurais déjà en dansant dans des boites.
      Entre la fatigue, le son qui pulsait dans mes oreilles (pour le coup, l’ouïe chez moi, c’est surement le sens le plus sensible), la chaleur, bon l’alcool un peu aussi... venait un moment où le résultat était très proche, j’étais tout autant accro.
      Si j’avais trouvé cette sensation en faisant du macramé, j’aurais fait du macramé.


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  6. Serais tu le genre d'élève à qui on diagnostiquerait aujourd'hui un trouble de l'attention ?

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    1. Rire.

      Non, je ne pense pas. :-)
      Et toi ?

      Je crois que je sais me concentrer. Je suis juste souvent ailleurs parce que j'aime être dans mes pensées... mais oui, je suis facilement ailleurs.
      A chaque fois que j'ai eu besoin de me concentrer sur quelque chose, je n'ai jamais eu de soucis pour le faire il me semble. Après, je n'ai pas vraiment d'éléments de comparaison par rapport aux autres sur ce point.

      De mon côté, c'est différent quand mes émotions entrent en jeu, ce n'est pas un "trouble de l'attention", c'est moi qui le suis, troublée. Ce sont mes émotions qui affleurent. J'ai plus de mal à gérer ce que je ressens et à comprendre ce qu'on me dit en même temps. C'est surtout un moment où je ne considère pas que j'ai à les gérer. C'est un peu catharsis le sexe pour moi... c'est un 'lieu' où tu libères certaines émotions avec plus d'impudeur et où tu baisses le garde... chose que je ne fais pas facilement dans ma vie, que je ne fais tellement pas que je pense que cela a développé chez moi des capacités créatives d'ailleurs, où comment s'exprimer et se libérer par différents biais. :-)

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  7. Non je ne pense pas non plus. Pas de trouble de l'attention. Au contraire je suis toute ouïe!

    Rien à voir ( même si c'est une question de sens ): aujourd'hui, dans le cadre du travail, une femme me racontait qu'elle avait perdu depuis des années l'odorat. Cela a eu un impact sur sa libido et elle n'y arrive plus trop. J'étais purement dans un entretien médical ( et non sexologie)et elle s'est mise à me raconter cela . Elle, qui aimait tant sentir ses partenaires...elle ne peut plus . J'imagine que couper certains sens , coupent aussi certaines émotions .

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    1. Elles se sentent bien avec toi. ;-)

      J'imagine oui... les rapport sociaux -mais pas que les rapports sociaux d'ailleurs- doivent même devenir assez anxiogènes. On perd une grande capacité d'analyse en perdant un de ses sens.
      Peut-être qu'il y a une compensation sensorielle quand on est privé d'un de ses sens.

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