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dimanche 19 novembre 2023

Diplopie

 Nous allons explorer les bas fonds de nos humanités , à moins que ça soit les hautes sphères . Une chose est sûre, le retour est bizarre et perturbant. Le décalage parfois trop rapide et pourtant il faut revenir dans celle qu'on est le plus souvent . 

J'ai parfois l'impression que je ne vais pas trouver le passage secret entre les deux entités. Si!  il est toujours là. Evident même . 




3 commentaires:

  1. On rencontre parfois en l'autre une facette de nous avec qui on peut discuter. 
    Au départ, elle peut n'exister que par l'autre, c'est presque une résonance au fond, ça se produit juste dans une certaine configuration et puis finalement il arrive qu'on la ressente en dehors, entre soi et soi, on peut dialoguer avec cette facette sans l'autre.
    Ce matin, alors que j'incitais un homme à me parler malhonnêtement dirais-je afin de tester les orgasmes à la chaîne, juste après, j'ai eu un appel de boulot ou le ton de ma voix et mes propos étaient tout autre et où je ne comptais pas laisser à mon interlocuteur une miette de pouvoir. En deux minutes chrono d'écart, par un regard extérieur, le contraste est assez violent.  Moi ça me plait de me dire que je suis multiple, duale. Que je suis ça mais aussi ça. Joyeuse, douce et délurée, sachant perdre pied et autoritaire avec la tête froide et sachant imposer sa vision etc.
    L'humain est d'une charmante complexité. 

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  2. C'est vrai que ce charme fait que nos vies sont multiples et riches.
    Je me demande si ton " appel de boulot " ressent ton trouble et le passage entre les deux moments . J'ai pas souvenir d'avoir perçu cela chez l'autre.

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    1. Non... je n'étais plus troublée et je suis devenue plutôt performante pour passer d'un sas à un autre... je ne sais d'ailleurs pas si c'est une bonne chose. :-)

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